En Cure d’âme il y a des pièges que l’Aidant évitera :
-La généralisation : cela conduit à mal comprendre l’autre et à assimiler son cas à un autre considéré comme semblable. Elle peut conduire le berger à entrer en conflit avec le patient. Ce dernier peut s’enfermer, refuser d’honorer le prochain rendez-vous et avoir le sentiment que l’on ne s’intéresse pas à sa situation.
-Les propos confus : les propos qui prêtent à confusion au risque d’installer en conflit entre l’Aidant et l’Aidé. Tout propos doit être explicite. Le pasteur veillera à poser ou reposer des questions au patient pour saisir en profondeur le dire, les mots polysémiques. Il utilisera aussi un langage accessible à son interlocuteur.
-La moralisation : la morale accuse au lieu de transformer. La foi doit être mise en avant lors de l’Entretien. Elle ne disparaîtra pas au profit de la Loi.
-Le dogmatisme : le discours ici est théologique et comparative en s’appuyant sur l’exemple de modèles. Elle n’est fixe. Elle se laissera structurer par l’assistance du Saint-Esprit.
-Le diagnostic hâtif : Éviter de donner immédiatement des conseils, des solutions. Il faut plutôt prendre le temps d’écouter et d’entendre l’Aidé.
-La familiarité : la Cure d’âme est une relation différente de l’amitié et de tout autre lien affectif. On ne peut être à la fois ami et aidant.